Le marché de la revente de maisons continue de croître au Québec, alors que le dernier trimestre est le meilleur qui ait été observé depuis quatre ans.

Cette activité accrue se reflète toutefois peu sur les prix, dont la croissance est de moins de 2 %.
La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) a fait savoir jeudi que 24 605 maisons avaient changé de propriétaire au deuxième trimestre, ce qui représente une hausse de 4 % par rapport à l’an dernier et une huitième augmentation consécutive.
Gatineau remporte la palme

La région métropolitaine de recensement de Gatineau a connu la plus forte croissance des ventes (+12 %), devançant de loin la deuxième plus forte progression observée, à Trois-Rivières (+5 %).

À Montréal, où les ventes (12 667) représentent environ la moitié de celles de la province, la hausse s’est élevée à 2 %, tout comme à Québec (2017 ventes).

Des baisses ont toutefois été constatées à Sherbrooke (-1 %) et à Saguenay (-2 %).

D’avril à juin, les prix médians des transactions ont peu bougé.

La FCIQ a observé une hausse de 1 % du prix médian des maisons unifamiliales pour atteindre 237 500 $, par rapport à l’an dernier. Les condos affichent un prix médian plus élevé de 2 % (224 000 $), et les propriétés de deux à cinq logements, les plex, de 1 % (376 750 $).

Maisons unifamiliales

À Québec, les maisons unifamiliales ont vu leur prix croître de 1 % par rapport au deuxième trimestre 2015 tandis qu’aucune croissance de prix n’a été observée dans les régions de Sherbrooke et de Saguenay.

Les régions de Montréal (+2 %), de Trois-Rivières (+3 %) et de Gatineau (+3 %) ont vu le prix médian des unifamiliales grimper «de manière un peu plus convaincante», souligne la FCIQ.

Quant à l’offre de propriétés à vendre, «la tendance à la baisse se confirme», souligne Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. Le nombre de propriétés inscrites sur le système provincial des courtiers (Centris) a chuté de 5 % au deuxième trimestre, pour une seconde baisse consécutive.

«Cette diminution de l’offre touche maintenant une majorité de régions», constate M. Cardinal.

 

Source : http://www.journaldemontreal.com/2016/07/14/reventes-de-maisons-le-marche-atteint-un-sommet-en-4-ans