Les chantiers de construction d’habitations vont continuer à se faire plus rares au Québec d’ici la fin de l’année, le nombre de logements neufs sur le marché étant encore trop nombreux, estime Desjardins.

Le marché de la vente de propriétés existantes a repris de la vigueur dans la plupart des grandes agglomérations de la province depuis le début de l’année, mais l’offre d’habitations «demeure toutefois trop abondante» pour espérer une relance dans la construction, explique Hélène Bégin, économiste principale chez Desjardins dans une étude sur le marché immobilier, publiée jeudi.Le bassin de résidences à vendre a rétréci depuis le début de l’année de sorte que les conditions de marché se sont un peu améliorées pour les vendeurs. Malgré cela, le déséquilibre s’avère encore important et les acheteurs ont l’embarras du choix pour les copropriétés. Desjardins ne table pas sur une relance de la construction à court terme, car le déséquilibre est encore trop important même si les conditions du marché de la revente se sont améliorées, récemment, pour les maisons et les copropriétés.Le mouvement coopératif soutient que la tendance baissière des mises en chantier devrait donc se poursuivre d’ici la fin de 2016 et elle fera place à une certaine stabilité l’année prochaine. Le niveau annuel des mises en chantier devrait donc avoisiner 37 000 cette année et l’an prochain, comparativement à 37 926 nouveaux logements l’an dernier. Desjardins prédit que seuls les appartements locatifs seront à la hausse cette année avant de connaître une accalmie en 2017.

Source : AGENCE QMI MISE à JOUR